venerdì 1 giugno 2018

On ne meurt jamais di Awouafack Daquin Cédric
















On ne meurt jamais
 
On vit à jamais,
Le plus difficile est de naître.
On est toujours bien connu du soleil ;
On a ses empreintes dans les nuages,
Depuis notre première expiration. 
 
On ne meurt jamais :
On vit dans des cœurs ou dans des mémoires,
Ou bien dans des rêves ou bien dans des souvenirs,
Comme sur les traces de sables ou sur les rides de l’eau…
Dans le cycle planétaire.
 
On vit à jamais :
On devient une image, une pensée ou un code.
On est dans le temps qui ne s’efface jamais,
On est dans l’ombre de ceux qui nous aiment,
Ou bien dans les larmes qui coulent sur leurs joues ;
Ou bien dans des sourires légendaires du dîner d’anniversaire.
On est dans le sang de ceux qui disent papa ou maman,
On est dans la voix de ceux qui disent « mon frère » ou « ma sœur ».
 
On vient au monde
Dans la lumière comme l’étoile filante,
Dans la pluie par le coup de tonnerre,
Dans le vent par le tourbillon de passion,
Parmi les arbres comme la fleur de la forêt,
Dans le feu par la flamme d’amour…
Mais on ne quitte jamais le monde.
On vit dans ses notes de musiques, dans ses lettres d’amitiés,
Ou bien dans sa science ou bien dans ses chemins ;
On marque des pas silencieux dans l’ombrage,
Au sillage de montures, on assemble des feuillages.
Un moment on dort profondément et on se réveille derrière les rideaux de la vie,
Où on chante l’hymne de l’immortalité, où on se réalise, dans la ronde des comètes.
 
On ne meurt jamais,
Le plus difficile est de naître :
On est dans le souffle de la vie comme une lumière sans déclin.
 
Awouafack Daquin Cédric, 23 ans,

Institut des Statistiques et d’Economie appliquée, Yaoundé, Cameroun
 
 


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